Les fortes augmentations de l’impôt foncier
Les communes dites tendues sont les plus touchées par cette nouvelle augmentation des impôts fonciers sur les terrains à bâtir. Vingt-huit agglomérations sont concernées dont Toulouse, Marseille, Aix-en-Provence, Lyon, Lille et bien entendu Paris. Les hausses conséquentes de la valeur locative des terrains et la mise en place d’une taxe forfaitaire de 5 euros par m² ont fait gonfler de façon importante les impôts locaux. Pourtant critiqué, le gouvernement compte bien poursuivre dans cette voie en augmentant de 5 euros la taxe forfaitaire à partir de 2017. L’objectif est évidemment de décourager les propriétaires et de les obliger à céder leur terrain constructible. La plupart ont déjà confié la vente à une agence immobilière locale réaliste sur les prix du marché immobilier dans la zone concernée.
Les villes où il vaut mieux vendre
Les villes où il est préférable de vendre son terrain constructible surtaxé sont celles situées en zones tendues, les villes en manque de logements. La plupart des métropoles sont concernées. A Lyon par exemple, seulement 24% des habitants sont propriétaires. 97% des biens sont des résidences principales. Après avoir fortement augmenté durant plusieurs mois, les prix de vente se sont stabilisés puis ont progressivement entamé leur baisse. Ainsi, fin octobre 2015, il est possible d’acquérir une maison à Lyon pour un prix au m² moyen de 3 248 euros et un appartement pour un prix au m² moyen de 3 412 euros. Les biens sur le marché disposent d’une superficie de 35 à 150 m². Toutefois, les appartements sont majoritaires : la plupart disposent d’une surface maximum de 80 m², peu intéressante pour une famille.