Un complément de revenus pour les personnes âgées
La hausse des prix m2 de l’immobilier jusqu’en 2010 a permis à nombre de personnes désormais âgées de réévaluer des biens acquis lorsque les prix étaient bien moindres. Leurs appartements ou maisons ont parfois désormais une valeur considérable, alors même que leurs ressources après la retraite sont modestes. La vente en viager leur permet de continuer à occuper l’appartement ou la maison dans laquelle ils ont passé la plus grande partie de leur vie, tout en regagnant une autonomie financière.
Le potentiel vendeur en viager doit impérativement connaître la valeur de son bien. Ainsi une retraitée parisienne aura tout intérêt à demander une estimation immobilière à Paris tandis qu’un retraité rétais devra faire une estimation maison à Saint Martin de Ré avant de s’engager dans le processus de vente. Des calculs complexes permettent ensuite de déterminer, en fonction du bouquet (versement à la vente) et de l’espérance de vie du vendeur, le montant de la rente correspondante…
Le prix d’une perte définitive du capital
L’inconvénient de la vente en viager est bien évidemment l’aliénation irrémédiable du capital que représente le bien immobilier, ce qui la destine plutôt à des personnes âgées sans descendance directe à qui transmettre leurs biens : des personnes encore en activité ou de jeunes retraités ne toucheront qu’une rente faible, tout en se privant de possibilités de changer de résidence, alors même qu’ils sont loin de la fin de leur vie ; de même pour un homme (ou une femme) ayant un ou plusieurs enfants, la vente en viager diminue l’héritage qu’il (ou elle) leur transmettra. La vente immobilière classique a donc encore de beaux jours devant elle !