Augmentation des ventes dans l’ancien partout en France

Les métropoles françaises ont la côte !

Après plusieurs années monotones, le marché de l’ancien revit. Les ventes sont reparties à la hausse. Le nombre de transactions cumulées sur 12 mois dépasse les 800 000 et la tendance est encore haussière. La cause en serait le maintien de taux d’intérêts d’emprunts très bas sur plusieurs trimestres, cumulés à une relative stagnation des prix de vente des logements telles que le montrent les estimations d’appartements à Paris, à Lyon ou encore à Lille. Si les spécialistes et les vendeurs appréhendent une éventuelle hausse des taux en 2017 et peut-être des prix sur l’ancien, le marché bénéficie pour l’instant de belles embellies et ce sont les métropoles qui en profitent le plus. Parallèlement, certaines villes de moyenne importance comme Bordeaux voient leur démographie exploser suite aux aménagements urbains et aux efforts consentis par la municipalité pour moderniser certains quartiers.

Certaines zones rurales reprennent des couleurs…

En 2015 déjà, les professionnels de l’immobilier remarquaient une hausse des transactions dans l’ancien dans les zones moyennement peuplées et les zones rurales. L’Auvergne a même vu une augmentation de 8.8% sur un an. Des villes comme Clermont-Ferrand restent attractives pour leurs opportunités en centre-ville et près des centres d’affaires. Les Clermontois apprécient également la proximité avec la deuxième ville de France en termes de nombre d’habitants : Lyon. Globalement, les estimations de maisons à Aurillac et dans la plupart des communes auvergnates, dans le Limousin ou encore en Lozère affichent une légère baisse. Combinés aux différentes aides de l’Etat pour l’accession à la propriété et aux incitations des collectivités locales pour venir s’installer dans certaines villes, ces facteurs, majoritairement dus à la conjoncture économique, ont permis un regain d’activité.

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