Déchetteries payantes : point noir pour l’immobilier de Seine-et-Marne ?

Une mesure destinée à éviter les abus

Le Syndicat Mixte Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères (SMITOM) du Nord de la Seine-et-Marne (incluant notamment Marolles-en-Brie) avait déjà pris des mesures de restriction à l’accès gratuit aux déchetteries.

Le SMITOM-LOMBRIC, son homologue de la zone ouest du département (autour de la ville de Melun), vient de lui emboîter le pas, en limitant les accès aux déchetteries. Chaque habitant de la zone concernée aura droit à un nombre limité de passages, nombre calculé d’après le type de véhicule utilisé et donc le volume susceptible d’être transporté en un passage (trois passages par mois pour une voiture classique, mais seulement un par trimestre pour une camionnette disposant par définition d’un volume utile nettement plus important).

Ces nouvelles mesures visent à limiter les abus constatés jusqu’à présent, certains artisans ou travailleurs au noir profitant des déchetteries destinées aux particuliers pour se débarrasser gratuitement des déchets générés par leur activité.

Un impact défavorable aux maisons accompagnées de jardin

Le marché immobilier local ne sera que marginalement impacté par des mesures qui seront sans conséquences pour la plupart des utilisateurs. Ces dispositions sont cependant gênantes pour les propriétés disposant de vastes jardins, dont l’entretien régulier génère des volumes considérables de déchets difficilement compatibles avec le nombre de passages prévus par les nouveaux règlements : des acheteurs potentiels au fait de ces nouvelles dispositions pourraient être rebutés par les tracas prévisibles, et reporter leur choix vers un terrain plus petit ou bien encore vers un autre département francilien, voire même vers les départements de province limitrophes de la Seine-et-Marne.