L’éloignement de certains villages
Dans les départements et territoires d’Outre-Mer, les villageois travaillent souvent près de chez eux. Le manque de transports en commun se ressent lors des besoins en approvisionnement, pour rejoindre la ville la plus importante ou se rendre à l’école. En Nouvelle-Calédonie, 700 km séparent certains villages de l’école de Oueholle, unique internat du territoire. Les moyens utilisés pour pallier à cela sont parfois surprenants: En Guyane française par exemple, les pirogues permettent à plusieurs tribus de traverser le fleuve Maroni.
Les départements d’Outre-Mer recherchent constamment des solutions pour améliorer leur réseau de transport. Des projets sont d’ailleurs en cours mais ils concernent principalement les îles les plus peuplées. C’est le cas en Martinique, où le TSCP devrait bientôt voir le jour, permettant aux non-conducteurs de se déplacer facilement.
Les spécificités de l’immobilier des DOM
Les habitants des îles paradisiaques d’Outre-Mer sont habitués à parcourir des kilomètres et le manque de transports en commun est plutôt bien vécu. Les prix de vente de l’immobilier dans les villes sont, pour la plupart des autochtones, bien trop élevés. Les biens situés dans les grandes agglomérations sont recherchés pour le confort qu’ils apportent au quotidien. Les appartements ont un prix moyen au m² de 2 335 euros. Implantés en centre-ville ou dans les zones touristiques, ils bénéficient du meilleur accès. Le prix des maisons flanche légèrement à 2214 euros le m² fin septembre.
Par comparaison, en métropole, le manque de transports en commun est considéré comme un désagrément. Des prix de vente modérés et un manque d’acheteurs potentiels vont souvent de pair avec ce désavantage. Le réseau de transports est indissociable de la qualité de vie dans les communes rurales plus encore que dans les agglomérations. On recherche la facilité pour ses déplacements du quotidien, et on refuse d’être isolé.