On pourrait penser que la vente de biens immobiliers ne connaît pas vraiment de saisonnalité. C’est pourtant tout le contraire ! Certaines périodes sont plus propices pour s’assurer la vente au meilleur prix.
Les différentes vagues annuelles
Chaque année c’est la même rengaine, les mois d’hiver sont longs et les biens ont beaucoup de mal à se vendre dans des délais raisonnables, et ce, même si le prix affiché est en rapport avec le marché. En cause, le manque d’acquéreurs potentiels qui décalent leur projet. Normal, entre les impôts et les cadeaux de Noël, les fins d’années sont un peu plus difficiles. On estime qu’à cette période de l’année, le marché est composé de 2 vendeurs pour seulement un acquéreur.
A l’inverse, nous pouvons constater une augmentation des acquéreurs potentiels à partir de fin février, ce qu’on appelle la période “Saint-Valentin”. A compter du second trimestre, et jusqu’à la rentrée de septembre, la tendance s’inverse et nous pouvons espérer en moyenne 2 acquéreurs pour un vendeur, engendrant alors une concurrence entre acheteurs et une meilleure négociation du prix de vente.
Les raisons de cette inversion
Les impôts payés, les fêtes de fin d’années terminées, place à l’investissement immobilier. Il y a plusieurs raisons à cette recrudescence de demandes :
– Tout d’abord, les mutations professionnelles, qui ont lieu généralement en été, arrivent à grands pas, et au vue des délais d’achat, il est temps de penser au déménagement.
– C’est une saison forte pour la location, et donc aussi pour les ventes. Les investisseurs locatifs souhaitent être propriétaires avant l’été, au risque de rater les meilleurs postulants locataires et parfois même se retrouver avec un logement vacant jusqu’à la saison suivante.
– Le beau temps y est aussi pour quelque chose… Les acheteurs vont être plus vite sous le charme d’un appartement ensoleillé et vont pouvoir visiter plus tard dans la journée et en pleine lumière. Les ponts du mois de mai et les vacances scolaires sont propices aux déplacements et à l’organisation de “journées visite”, augmentant les offres potentielles d’achat.
Restez prudents
Les mois de mars à août sont certes les plus propices à la vente, mais ce n’est pas une raison pour augmenter votre prix de vente. Si c’est le moment de vendre, c’est aussi parce que c’est le moment d’acheter. Entre les prix de l’immobilier plus ou moins faibles et les taux d’emprunt historiquement bas, les acquéreurs sont prêts à se lancer, mais pas à n’importe quel prix !
Ces constats sont aussi valables selon une typologie de biens. Autant les petites surfaces sont vendues rapidement grâce à leurs prix d’appel, autant les plus grandes surfaces restent encore difficiles à vendre. Les banques sont frileuses et prêtent malgré tout difficilement.