Hausse du pouvoir d’achat, les vendeurs espèrent plus d’acheteurs potentiels !

Les statistiques de l’Insee ont récemment fourni des évaluations concernant les revenus des Français qui se calculent à la hausse pour 2014. Cette révélation non encore officielle redonne un regain d’espoir à l’ensemble du marché et particulièrement au secteur immobilier.

Les variations du revenu des ménages

Les variations des revenus des ménages s’établissent à la hausse pour l’année 2014. Ces hausses se répartissent en fait sur trois années, après une chute du pouvoir d’achat (et une chute des prix net vendeur) constatée en 2010 et 2011, touchant principalement les milieux ouvriers à raison d’une baisse de 38% du pouvoir d’achat. Une variation moindre de -25% dans le milieu salarié. Mais qui sont alors ces ménages qui connaissent aujourd’hui une amélioration de leur pouvoir d’achat ?
Les hauts revenus ont continué de grimper alors même que les revenus des ménages modestes étaient en berne. Les inégalités se sont ainsi creusées malgré le soutien des prestations sociales. Le milieu ouvrier et salarié connaît cependant un léger rebond, une toute petite embellie qui peut cependant être due à plusieurs facteurs.
Si la masse salariale a augmenté dans l’ensemble de 1,5%, le pouvoir d’achat s’est amélioré face à la déflation qui a secoué les prix du marché et à la baisse des factures énergétiques.

La hausse du pouvoir d’achat est-elle suffisante pour doper le marché ?

Cette embellie minime n’est pas vraiment faite pour doper le marché des biens, prix net vendeur. Mais en revanche, elle peut créer une vague d’espoir qui pourrait rafraîchir l’économie et porter quelques projets d’achat, net vendeur, sur le devant de la scène. Les vendeurs de biens immobiliers espèrent ainsi revaloriser leurs prix net vendeur. Mais il ne faut pas se réjouir trop vite. Car la hausse du dollar face à l’euro peut mettre en péril l’embellie des ménages, suite aux importations nécessaires à notre économie. L’évaluation net vendeur des biens n’est pas encore d’actualité. On peut cependant espérer un regain d’intérêt pour le marché immobilier.

Les prémices d’un rebond ?

C’est à travers le marché immobilier parisien que se manifeste ce rebond attendu en ce début d’année 2015. Les petites surfaces se vendent mieux et à un rythme rapide. Le retour des investisseurs est salué par l’ensemble du marché. Les prix net vendeurs se placent à la hausse, suite à une pénurie de petites surfaces de type studio ou deux pièces au prix de 8200 € net vendeur le m². On remarque un écart de 1 pour 3 en faveur des demandes, cet écart a dopé immédiatement le prix net vendeur. Il est encore un peu tôt pour se prononcer sur la durée. Plus d’acheteurs potentiels en 2015 ? Une valorisation net vendeur des prix sur le marché ? Il faut attendre une confirmation de ce premier élan printanier qui a surpris le marché en ce début d’année. Les mots austérité et déflation seront peut-être bientôt un mauvais souvenir, la crise de l’immobilier prendra fin avec le retour des investisseurs et le pouvoir d’achat amélioré des Français. Les indices sont fragiles mais permettent d’espérer.