Un portrait pas toujours flatteur
Les élus se posent depuis quelque temps des questions sur l’immobilier local de Roubaix et notamment sur l’avenir des maisons abandonnées. Les murs dégradés, les façades décomposées donnent une image bien fade de la ville. Souvent dérangeantes pour la population, elles sont un problème à traiter en priorité. L’idée est de vendre pour un euro symbolique ces bâtisses rue Lannes et alentours en demandant en retour aux nouveaux propriétaires de restaurer correctement les lieux. En attendant, le marché immobilier s’avère moins attractif et condamne ces quartiers à être peu à peu délaissés.
Evidemment, les prix de vente des maisons sont en baisse alors que ceux des appartements restent stables. La moyenne enregistrée pour les maisons est de 1 420 euros pour un m², soit 400 euros de moins que la moyenne relevée pour les appartements.
Une autre vision de l’immobilier
4500 logements seraient inhabités à Roubaix. Même si certaines zones sont désertées par les acheteurs potentiels, le marché dans son ensemble ne se porte pas si mal. Il est toujours possible de vendre en moins de 90 jours et de provoquer des coups de cœur dans l’immobilier ancien. Portée par des projets d’embellissement, la ville pourrait à nouveau se distinguer dans un avenir prochain.
Dans le Nord, les prix médians sont un peu plus élevés : 1 686 euros le m² pour une maison et 2089 euros le m² pour un appartement. La courbe sur ces 6 derniers mois affiche une relative stabilité. Lille reste l’une des villes les plus chères du département avec un prix au m² moyen tous biens confondus de 2668 euros (3229 euros le m² moyen pour un appartement et 2107 euros pour une maison).