Une disparition qui a ému les acteurs du secteur immobilier
L’annonce du premier gouvernement du quinquennat d’Emmanuel Macron était attendue, et les intitulés surprenants de certains postes ministériels ont été remarqués. Le retour d’un Ministère des Armées qui avait été remplacé depuis quarante ans par celui de la Défense a fait sourire, mais l’absence de Ministère du Logement a suscité plus d’émotions. La ministre précédente, Emmanuelle Cosse, n’a d’ailleurs appris qu’à l’ultime minute à qui elle devait passer ses pouvoirs !
La dissolution du Ministère du Logement au sein d’un vaste Ministère de la Cohésion du Territoire a fait réagir aussi bien les associations caritatives (comme la Fondation Abbé Pierre), qui craignent que les plus démunis soient oubliés, que les professionnels du secteur, soucieux de voir le logement ainsi implicitement délaissé…
Un signe peu encourageant pour l’immobilier
L’oubli du Logement en tant que ministère sera peut-être rectifié lors de la composition du prochain gouvernement à l’issue des législatives (traditionnellement le premier gouvernement d’un mandat présidentiel ne dure que quelques semaines). Les projets de réforme de l’ISF, qui se réduirait à un impôt sur l’immobilier, constituent cependant un autre indice d’une politique peut-être moins favorable au secteur immobilier que précédemment et donc, potentiellement, d’incertitudes sur les évolutions du prix m2.
Les prix moyens du m2 records observés actuellement à Paris seront peut-être ainsi des records sans lendemain, et ceux qui détiennent actuellement des biens peuvent sans doute, en bonne gestion, envisager de concrétiser leurs plus-values. Demander une estimation immobilière à Paris, et notamment une estimation immobilière IV ème arrondissement (dont les prix m2 sont parmi les plus importants), est une première étape pour mesurer le potentiel des gains…