L’écologie au premier plan chez les jeunes primo-accédants parisiens

Les jeunes ménages sont-ils prêts à revoir leur budget à la hausse ?

Selon un récent sondage, les jeunes acquéreurs sont conscients des efforts à fournir pour diminuer l’impact de l’immobilier sur l’environnement et le climat, tout particulièrement en région parisienne.
Mais si 8 personnes interrogées sur 10 sont prêtes à mettre la main à la poche, seulement 18% d’entre elles se disent prêtes à supporter un surcoût de 5% sur leur rénovation ou leur construction neuve. En revanche, plus de la moitié d’entre eux pourraient revoir leur budget à la hausse, à condition que l’augmentation ne dépasse pas 1 à 5 % du budget initial. Ce changement des mentalités se fait particulièrement sentir en région parisienne du fait de la dégradation et de la pollution environnementale croissante.

Quelles seraient les solutions préconisées ?

Les prix de l’immobilier, déjà relativement élevés pour la plupart des budgets, freinent cependant ce nouvel engouement pour l’écologie. 4 personnes interrogées sur 10 en font le constat, sachant que du rêve à la réalité, l’écart est parfois grand. Si 62 % des personnes se sentent concernées par l’écologie, une minorité seulement est prête à s’investir, la plupart préconisant tout d’abord une réflexion globale au sein de l’état. Les architectes pourraient eux aussi jouer un rôle capital dans le choix des matériaux et l’avancée technologique en matériaux recyclables. Les constructeurs quant à eux viennent en tête de la réflexion des personnes interrogées, pour leur rôle de premier plan. Un effort de la part de ces constructeurs serait apprécié afin qu’ils considèrent l’urgence climatique et se conforment à de nouvelles normes écologiques sans alourdir la facture des jeunes primo-accédants parisiens. Les mentalités évoluent et la conscience écologique gagne du terrain. Une réflexion globale sur le sujet, incluant tous les partenaires, est une nécessité d’avenir.