Les dispositifs maintenus, sauf imprévu au Parlement
Le Projet de Loi de Finances devrait être adopté durant l’automne par le Parlement, puisque le gouvernement dispose encore d’une majorité, même fragile, à l’Assemblée Nationale qui décide en dernier ressort. Les propositions gouvernementales actuelles ont donc toutes les chances d’être réalisées en 2017.
Les investisseurs dans le neuf pourront ainsi continuer à profiter de la défiscalisation offerte par la loi Pinel, valable dans les secteurs en tension tels que les métropoles de Paris ou Lyon.
Le prêt à taux zéro sera également maintenu en l’état : ce système, qui permet à nombre de primo-accédants de boucler plus aisément leur dossier de financement, constitue un facteur de soutien non négligeable du marché immobilier. Les aides aux travaux d’économie d’énergie sont aussi maintenues, ainsi que le plus marginal dispositif Censi-Bouvard.
Une éventuelle remise en cause par un nouveau gouvernement ?
Cette saine stabilité pourrait cependant être remise en cause après l’élection présidentielle et les élections législatives de 2017 : après une alternance, le nouveau pouvoir a souvent pour premier réflexe de faire voter une loi de finances rectificative.
A priori les dispositifs d’aide à l’immobilier ne sont pas les plus visés par de tels changements en cours de route, mais cette échéance politique amène quand même une petite incertitude. Cette incertitude ne concerne cependant pas la fin de l’année 2016 et le premier semestre 2017, périodes qui devraient ainsi être marquées par la stabilité législative en sus d’une conjoncture immobilière stabilisée et sont d’autant plus indiquées pour procéder sereinement à des achats ou des ventes sur le marché immobilier, qu’il s’agisse d’investir ou de se loger. Pour ce faire, il est possible de réaliser une estimation sans attendre.