Les catastrophes naturelles influent sur le marché immobilier des Marquises

Alerte au tsunami mi-septembre

Une alerte au tsunami modérée a été lancée sur l’archipel des Marquises après le séisme meurtrier qui a eu lieu au Chili le 16 septembre dernier. Un petit tsunami venait d’avoir lieu au Japon à quelques milliers de kilomètres de là. Finalement, seule une légère montée des eaux a été enregistrée. Comme la plupart des îles de Polynésie, les Marquises sont confrontées aux tempêtes tropicales et aux inondations. Leur situation isolée dans le Pacifique, à quelques 1 000 km de l’équateur, leur vaut certains désagréments même si le climat tropical humide garantit un ensoleillement optimal une grande partie de l’année (excepté en décembre et janvier). Six des 12 îles de l’archipel sont habitées. Taiohae est la plus grande ville et se situe au nord de Nuku Hiva. Les offres immobilières y sont hétérogènes malgré un équilibre certain entre le nombre de maisons et le nombre d’appartements à vendre.

Les effets pervers sur les prix immobiliers

Les archipels de Polynésie offrent des paysages extraordinaires envahis par une végétation luxuriante et singularisés par des volcans millénaires. De nombreuses zones sont encore sauvages, d’où les spécificités du marché immobilier.
La courbe du prix des maisons a atteint son point culminant en juillet, après quoi elle a amorcé une chute vertigineuse jusqu’à fin septembre. Étrangement, les prix des appartements (3 610 euros le m²) partent d’un niveau plus bas puis dépassent largement le prix des maisons (1 781 euros fin septembre) à peine 3 mois après. On préfère peut-être rester bien à l’abri en ville et profiter des opportunités d’investissement sur les sites touristiques. Le nombre d’habitants s’élevant seulement à 274 200, le délai de vente moyen est supérieur à 120 jours.