Les logements des réfugiés basés en zone non tendue

Les départements concernés par l’annonce

La Haute-Marne, la Haute-Loire, la Champagne-Ardenne et plus largement le Sud ont été cités par le ministre du Logement comme terre d’accueil des réfugiés venus de Syrie ou d’Irak. Ces zones considérées comme non tendues, puisque l’offre est égale ou supérieure à la demande, sont à même de fournir un logement aux personnes seules comme aux familles. Par opposition, les zones tendues, c’est-à-dire l’Île de France, la Côte d’Azur ou encore la Haute-Savoie, ne sont pas en mesure d’accueillir ces nouveaux-venus. Elles connaissent déjà des difficultés récurrentes en matière de logement car les besoins excèdent l’offre disponible.
Les collectivités locales, immédiatement sollicitées, prennent leur rôle très au sérieux et s’apprêtent à recevoir comme il se doit leurs nouveaux habitants.

Les chiffres de l’immobilier à retenir pour la Haute-Loire

La Haute-Loire reste le département idéal. Entre Mende et Issoire, près de Saint-Etienne, le lieu bénéficie d’une situation géographique intéressante pour trouver un emploi ou s’installer à son compte. Les prix de l’immobilier local sont en hausse depuis juillet et affichent un écart remarquable tous biens confondus de 200 à 300 euros par rapport aux prix relevés au printemps. Les maisons se vendent à un prix un peu moins élevé que les appartements : 1414 euros le m² contre 1422 euros (chiffres relevés mi-octobre). Le marché est boosté par un retour des acheteurs potentiels et notamment des primo-accédants. L’ancien, la belle pierre et les biens atypiques attirent les jeunes couples comme les familles nombreuses. Le Puy-En-Velay est particulièrement convoité même si seulement 38% de ses habitants sont propriétaires de leur logement.