Une loi de peu d’impact sur le marché immobilier
Le marché immobilier résidentiel ne devrait pas être impacté outre mesure par les premiers effets de la loi Macron, celle-ci concernant essentiellement les entreprises et non les particuliers.
Les Champs-Elysées deviendront par exemple bientôt l’une des zones touristiques internationales définies par la loi (le contour exact de la zone est encore en discussion), mais cette nouveauté, qui rendra sans doute les commerces plus actifs, n’aura probablement que peu d’impact sur les prix moyens au m² des logements. Il est en revanche fort possible que les surfaces commerciales de ces zones voient leur valeur augmenter.
Le désenclavement des villes de province rendu possible par la libéralisation des bus
L’une des mesures immédiatement applicables de la loi Macron, qui ne nécessite aucun décret complémentaire, est la libéralisation des lignes de bus, qui peuvent désormais être ouvertes sans formalités entre villes. Le service de bus à bas coût de la SNCF, Ouibus, a d’ailleurs d’ores et déjà ouvert ses premières lignes, soutenues par une campagne de publicité massive.
Cette nouvelle possibilité pourrait à terme rendre plus attractives des villes mal desservies par le train, telles qu’ Orléans, et soutenir le marché immobiler de ces cités souvent délaissées. Les investisseurs à long terme peuvent sans doute déjà s’intéresser à ces villes dont les prix moyens au m² sont souvent très en retard sur ceux d’autres villes mieux loties, et offrent donc des perspectives de rattrapage.