L’engouement pour le sud-est
Avoir une résidence secondaire dans le sud de la France est un rêve à priori de moins en moins accessible. D’abord, les plus belles villes de la Côte d’Azur profitent de l’intérêt grandissant de ressortissants d’autres pays souhaitant passer une partie de l’année au soleil. Ensuite, les transactions avec les acheteurs français sont compromises par des mesures gouvernementales en faveur du logement. La surtaxe de 20% sur les résidences secondaires mise en place par le gouvernement décourage un bon nombre d’acquéreurs potentiels qui préfèrent s’offrir un pied-à-terre ailleurs en Europe, en Espagne ou au Portugal. Toutefois, Nice, Cannes, Saint-Tropez ou encore Monaco résistent contre vents et marées en bravant fièrement la crise et en redonnant espoir aux spots alentours.
Les difficultés du littoral atlantique et de la Manche
Les villes du littoral atlantique et des bords de la Manche attirent moins. Les résidences et villégiatures, notamment dans l’ancien, subissent une chute constante des prix de vente depuis début 2014, excepté du côté de Deauville ou de Saint-Malo, proches de la capitale. On enregistre même une baisse supérieure à 15% de la valeur affichée initialement dans certaines régions de Loire-Atlantique et de Bretagne. Les acheteurs potentiels, intéressés par ce genre de biens, sont moins nombreux et semble-t-il moins exigeants quant aux prestations proposées. Par ailleurs, de plus en plus de Français voient les vacances autrement et préfèrent louer un gîte ou partir en camping dans une région différente chaque année.