La remontée des taux immobiliers semble enrayée
Les taux immobiliers avaient atteint un plus bas à la fin de l’année 2016, et la remontée en était donc inéluctable. Les taux ont effectivement remonté durant le premier semestre 2017, mais modérément, et se sont stabilisés depuis. Ainsi les taux immobiliers moyens se situent entre 1,15 % et 1,55 %, suivant la qualité du dossier, pour une durée d’emprunt classique de quinze ans ; les taux d’intérêt pour des durées plus longue (20 ou 25 ans) sont légèrement plus élevés, mais restent très abordables.
Les taux immobiliers ne devraient pas significativement remonter en 2018 : la banque centrale européenne (BCE) comme son homologue américaine (FED) ne souhaitent pas remonter brutalement leurs taux directeurs à court terme, et, par effet d’entraînement, les taux d’intérêt à long terme devraient rester stables.
Une bouffée d’air bienvenue pour le marché immobilier
La persistance de faibles taux d’intérêt a pour effet mécanique de doper le pouvoir d’achat immobilier des accédants à la propriété (qui se financent très largement par l’emprunt). A l’heure où l’investissement immobilier n’est guère encouragé par les mesures gouvernementales, c’est une bonne nouvelle pour un marché immobilier qui aurait pu être déstabilisé par le nouvel impôt sur la fortune immobilière (IFI). La faiblesse persistante des taux immobiliers permet aux acheteurs de faire face aux prix moyens du m2 élevés, notamment dans la capitale et les grandes métropoles, et soutient ainsi le marché. Les propriétaires de biens dans des zones demandées peuvent songer à profiter de cette bonne tenue des prix m2 pour envisager de les vendre à bon prix, et tout d’abord de se renseigner sur leurs plus-values potentielles. Ainsi un propriétaire parisien a-t-il tout intérêt à demander une estimation immobilière à Paris et un investisseur bordelais à faire établir une estimation immobilière à Bordeaux.