Les ventes immobilières souffrent du sentiment d’insécurité

Le sentiment d’insécurité plus fort en banlieue

La délinquance est à nouveau au cœur des débats un peu avant les élections régionales de 2016. Le contexte économique difficile, le chômage, la pauvreté n’ont fait qu’accentuer les actes de violence dans certaines villes de banlieue mais aussi près des grandes métropoles. Le nombre de cambriolages reste impressionnant partout en France obligeant les habitants à prendre des mesures draconiennes pour se protéger. Pourtant, c’est en banlieue que se ressentent le plus la peur et l’insécurité. Le marché immobilier ne peut qu’être influencé par ce climat de défiance. Les acheteurs potentiels hésitent à venir visiter des biens dans des lieux mal réputés même si les prestations sont exceptionnelles. Le prix de vente doit alors être parfaitement ajusté en se basant sur la valeur de biens similaires mais en tenant compte avant tout de l’environnement, de ses atouts et de ses inconvénients.

Les prix immobiliers en hausse ailleurs en banlieue

A l’heure du Grand Paris, de l’arrivée du métro et des transports en commun dans les villes les plus excentrées, de nouvelles zones résidentielles deviennent populaires. Les prix arrivent même à grimper dans certains coins plus éloignés d’Île de France.
A Bois-Herpin ou Boullay-les-Troux, les biens se vendent en moins de 90 jours. Les prix de vente ont augmenté régulièrement durant plusieurs semaines. Les services de proximité nombreux, la diversité des commerces, la modernité des crèches et des écoles, la facilité de déplacement vers les grands axes parisiens ont favorisé l’expansion du marché immobilier tant dans l’ancien que dans le neuf. Particulièrement apprécié, Blandy est seulement à 70 km de la capitale. Les maisons s’y vendent à un prix au m² moyen de 2458 euros en octobre.