Les événements marquants
Le 23 août dernier, des pluies torrentielles s’abattent sur Montpellier, provoquant d’énormes dégâts au niveau des habitations et des commerces. Des accidents dramatiques se produisent. Inondées par le Lez, la Place de l’Europe et les rues alentours restent impraticables pendant de nombreuses heures. Les habitants doivent être relogés.
Malgré des aménagements spécifiques destinés à lutter contre les inondations, Montpellier, comme d’autres villes du Sud-Est de la France, est soumise aux caprices climatiques. Ces aléas peuvent faire peur et dissuader les acheteurs potentiels de poursuivre les transactions. D’ailleurs, cette tendance se ressent au niveau des prix de vente de l’immobilier. Les maisons comme les appartements sont moins cotés qu’en début d’année. On note une perte de 170 euros en moyenne par m². En septembre 2015, un bien montpelliérain revient en moyenne à 3006 euros le m². Le même bien aurait été évalué à 3175 euros le m² en février.
Le marché immobilier influencé
A Montpellier, les appartements sont bien plus nombreux que les maisons (83% du marché). Pourtant, les prix de vente médians sont identiques. Une baisse de prix de 1,5% sur 30 jours sanctionne le centre historique, les quartiers Les Beaux-Arts, Les Aubes ou encore Ecusson. Certaines raisons peuvent expliquer ce phénomène. Premièrement, les habitants semblent éprouver quelques difficultés à accéder à la propriété. Seuls 17% sont propriétaires de leur résidence principale. Deuxièmement, les inondations à répétition découragent : certains quartiers sont laissés de côté.
Un point positif apparaît toutefois : Montpellier aide les plus modestes, les jeunes actifs et les primo-accédants. En cumulant les avantages mis en place par l’Etat et les autres soutiens financiers, des opportunités apparaissent. Si l’on ajoute la baisse significative des prix depuis le début de l’année, on peut espérer un retour rapide des investisseurs.