Dieppe, un marché immobilier bridé par la fiscalité élevée
Les prix immobiliers de Dieppe sont retombés après l’euphorie des années 2000, comme dans beaucoup d’autres villes françaises, et ce d’autant plus que des facteurs locaux plus spécifiques s’ajoutent à la conjoncture nationale.
La fiscalité élevée de la ville, ainsi que de certaines communes de sa périphérie, avec des taxes foncières pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros annuels pour des biens relativement quelconques, est souvent dissuasive pour les acheteurs. Cela contribue à limiter d’éventuelles velléités haussières du marché immobilier dieppois.
Le bassin d’emploi est de plus peu générateur de hauts revenus, ce qui là encore limite d’autant le potentiel d’acheteurs pour les biens de qualité et bride leur envolée.
Le Havre, une cité classée au patrimoine mondial
Les prix immobiliers du Havre sont plus hétérogènes en fonction du quartier : les appartements du front de mer ou de l’hypercentre, d’autant plus recherchés que l’ensemble urbanistique dû à Auguste Perret a été classé au Patrimoine Mondial par l’Unesco, sont les plus prisés.
Les maisons des quartiers résidentiels les plus calmes sont également fort appréciées, avec des prix au m² qui résistent encore, alors que les zones périphériques sont en revanche moins aimées et nettement moins cotées, avec des prix au m² bien inférieurs qui peuvent constituer des opportunités pour des investisseurs audacieux pariant sur une réévaluation sur le long terme.