La mise en vente
Les étapes de mise en vente d’une maison secondaire sont les mêmes que celles préconisées pour la vente d’une résidence principale. Pourtant, la situation du vendeur est généralement plus complexe. Ceci est dû en grand partie à l’éloignement. Les allers et retours fréquents ne sont pas toujours possibles : le manque de temps ou d’argent peut faire rater une vente. La solution est de confier son bien à un agent immobilier local conscient des prix au m² pratiqués (pour fixer un net vendeur pertinent) et apte à renseigner les acheteurs potentiels. L’agent spécialisé prend en charge les visites parfois nombreuses et entame si nécessaire des négociations concernant le prix net vendeur. Son rôle d’intermédiaire facilite les transactions. Il permet au vendeur de ne pas se déplacer inutilement. Seul le rendez-vous chez le notaire pour la signature de l’acte de vente authentique est obligatoire.
Les contraintes fiscales et administratives
Mettre en vente sa résidence secondaire coûterait à présent moins cher aux contribuables. En effet, les plus-values immobilières réalisées par les particuliers sur la vente d’un bien secondaire ou d’un investissement (locatif, garages, locaux de stockage) ont pu profiter d’un abattement intéressant de 25% jusqu’au 31 décembre 2014. Si une promesse de vente a été réalisée dans ce laps de temps, l’abattement reste valable pour une vente effective avant le 31 décembre 2015. L’objectif est bien entendu de mettre sur le marché immobilier des logements prêts à être habités. La plus-value se calcule en soustrayant les frais supportés : frais d’agence immobilière, frais de main levée d’hypothèque, etc. Il faut tenir compte du nombre d’années de détention, du net vendeur payé à l’achat du bien et du net vendeur réclamé sur l’acte définitif.
Bon à savoir : le vendeur n’est pas taxé sur la plus-value d’une résidence secondaire s’il utilise l’argent pour acquérir une résidence principale.
Vendre meublé ou non meublé
Vendre un bien meublé permet en outre de diminuer la taxe à payer. Le mobilier, l’électroménager, les appareils de chauffage et autres équipements laissés dans l’appartement ou la maison à vendre peuvent être différenciés des murs. Leur valeur marchande (relevée sur les factures) représente un montant qui ne pourra être taxé. La plus-value en sera diminuée d’autant. Les meubles seront vendus à part et n’entreront donc pas non plus dans le calcul des frais de notaire acquittés par l’acheteur. Votre agent immobilier vous aidera à distinguer le prix net vendeur et le prix des équipements annexes. Faites-lui part de vos intentions !
Vendre un bien secondaire meublé permet donc de réaliser des économies. Des simulations sont possibles : pour plus de clarté, les agents immobiliers réalisent une analyse approfondie en appliquant différentes règles de gestion. Si le bien est détenu depuis plus de cinq ans, l’abattement est automatique. S’il n’est détenu que depuis 2 ou 3 ans, différentes astuces peuvent être appliquées pour diminuer la valeur de la plus-value.