Vendre avant ou après avoir acheté ?
Vendre un bien immobilier avant d’en acquérir un nouveau va permettre de financer en partie ou même en totalité votre nouvel achat, le prix de vente du bien venant gonfler votre apport personnel. Vous saurez donc exactement sur quelle somme vous pouvez compter.
Par contre, si vous achetez un nouveau bien sans avoir vendu le précédent, vous devez prendre quelques précautions afin de vous protéger.
L’intérêt de la condition suspensive
Pour vous protéger au maximum, il est conseillé d’inclure une condition suspensive dans la promesse de vente que vous allez signer pour votre achat. Cette condition n’est pas réservée seulement aux acquéreurs ayant déjà mis en vente leur bien et ayant trouvé un acquéreur. Elle peut tout à fait s’appliquer si le bien concerné n’est pas encore mis en vente ou si vous n’avez pas encore trouvé d’acquéreur.
Juridiquement, une condition suspensive est valable lorsque sa réalisation ne dépend pas seulement de la volonté de l’une ou de l’autre partie, c’est-à-dire du vendeur ou de l’acquéreur. Elle vous permet de vous désengager facilement de votre achat, la vente de votre bien ne dépendant pas que de votre volonté.
Par contre, si vous avez signé un compromis de vente pour votre bien, la réalisation de la vente dépendra alors d’un élément extérieur, comme par exemple l’obtention d’un financement par votre acquéreur.
Ainsi, si vous incluez une condition suspensive, vous ne serez obligé d’acheter que si vous réussissez à vendre votre propre bien. Dans le cas contraire, vous risquez d’avoir à indemniser votre vendeur.