Pour l’heure, les futurs enjeux politiques n’entraînent pas un impact majeur sur les prix de l’immobilier en France. Il semble que les vendeurs comme les acquéreurs aient appris la circonspection. Petit point sur les grandes orientations envisagées à droite et à gauche.
A droite
L’abrogation de la loi ALUR ou sa refonte complète fait l’unanimité chez les candidats de la primaire de la droite et du centre. Idem pour l’encadrement des loyers qui serait purement et simplement abrogé dans les zones où il a été institué. Sans surprise, la droite prône un allègement de la fiscalité appliquée aux revenus fonciers, aux plus-values immobilières voire aux droits de mutations (communément et injustement appelés frais de notaire). Les conditions d’éligibilité au PTZ pourraient être modifiées de même que la TVA applicable aux programmes neufs qui pourrait être revue à la baisse.
A gauche
Pas de surprises non plus ! Aux antipodes des pistes du camp opposé, la gauche envisage le gel généralisé des loyers, un renforcement des moyens alloués à la construction de logement à loyer modéré et l’application intégrale de la loi sur la transition énergétique. Pas question d’alléger la fiscalité des propriétaires mais pour l’heure aucun candidat ne s’est risqué à envisager son alourdissement.
Face à ces grandes orientations, les professionnels de l’immobilier ont appris à garder la tête froide. Il y a généralement loin de la promesse de campagne à la gestion effective d’un secteur aussi essentiel à l’économie nationale que l’immobilier. Acheter ou vendre un bien d’ici mai 2017 ne sera pas plus compliqué et il faudra des mois avant que de nouvelles mesures viennent éventuellement changer la donne actuelle. Une bonne raison pour savoir garder la tête froide ! Commencez par exemple par vérifier les prix de l’immobilier en ligne pour vous faire une idée : de l’estimation d’une maison à Lille à l’estimation d’un appartement à Bonifacio vous trouverez les éléments nécessaires à votre réflexion en quelques clics.