Tous les acquéreurs en sont persuadés, en matière d’immobilier ancien il faut négocier ! Un précepte qui n’est pas toujours vrai, notamment lorsqu’il est appliqué à des biens correctement estimés. Il peut même entraîner l’échec du processus d’acquisition d’un bien qui, pourtant, avait suscité un vrai coup de cœur. Pour éviter cet écueil, mieux vaut avoir recours à l’estimation.
Le rapport de force
Comme tous les marchés, l’immobilier repose sur le rapport entre l’offre et la demande. Lorsque la première excède largement la seconde, les acquéreurs sont en position de force pour négocier les prix. Cependant lorsque le marché se rééquilibre comme c’est actuellement le cas ou face à un vendeur qui s’est positionné « au prix du marché » une négociation sans arguments valables à toutes les chances de na pas aboutir. L’acquisition d’un bien immobilier est une opération sérieuse et toute tentative de négociation doit s’appuyer sur une étude préalable du prix initialement proposé. Si ce dernier est en parfait adéquation avec les prix du marché, il est aberrant de s’engager dans une démarche qui risque de tendre les relations vendeurs/acquéreurs jusqu’au point de rupture.
La clé : l’estimation
Comme les propriétaires qui souhaitent vendre un bien, les acquéreurs ont tout intérêt à estimer le bien qu’ils convoitent afin de vérifier la pertinence du prix proposé. Une vérification qui leur permettra de calibrer leur offre d’achat et le cas échéant d’accepter un « achat au prix » lorsque cela se justifie. Une précaution d’autant plus judicieuse qu’elle est, grâce au Web, très simple à mettre en œuvre ! En quelque clics vous procédez à une estimation d’appartement à Paris comme à une estimation de maison à Vernas, dans l’Isère. Une précision identique au cœur de la capitale comme en milieu rural qui vous permettra de vous engagez ou pas dans un processus de négociation !