Territoire légendaire, la Bretagne attire de nombreux visiteurs et conserve une excellente image malgré un temps capricieux, qui peut même contribuer à son charme. Mais qu’en est-il de l’immobilier en Bretagne ? Quelques chiffres basés sur de récentes études, notamment de la DREAL permettent de se faire une opinion.
La résidence secondaire a tendance à stagner
Situé à quelques heures de Paris, le territoire breton s’enorgueillit d’un joli parc de résidences secondaires (13% sur un ensemble de 1 836 430 logements sur l’ensemble du territoire Bretagne). Mais depuis quelques années, les prix de vente ont été revus à la baisse. Il y a cinq ans, une forte inflexion du marché dû à la mise en vente de nombreuses résidences secondaires a amorcé une décrue de leur valeur. Le marché s’est cependant légèrement redressé en 2015 pour revenir à sa position de 2013. Pour se rendre compte des prix actuels, une estimation immobilière à Quimper peut s’avérer utile. A titre indicatif, actuellement une surface de 119 m2 de planchers se négocie autour de 160 000 €.
Bord de mer ou campagne : des prix à géométrie variable
La situation des biens immobiliers bretons peut avoir une incidence importante sur leur valeur. Le bord de mer est toujours très prisé malgré certaines craintes de voir une détérioration du littoral mettre en péril les belles demeures ou un ensemble d’habitations construites trop près de la plage. Mais une estimation immobilière à Quimper pour un bien situé à une centaine de mètres du rivage avec une vue mer dégagée se trouve valorisée à un prix au-dessus du marché. En revanche les maisons de campagne plus reculées rencontrent se vendent moins rapidement. On peut tenter une mise en valeur en soignant particulièrement l’environnement. L’embellissement du jardin et le soin apporté à la façade pourront sensibiliser un éventuel acquéreur. D’où l’importance de jouer la carte de la valorisation pour emporter une vente coup de cœur.