Un marché devenu plus sélectif
Les prix moyens du m² dans le Vème arrondissement et dans le VIème arrondissement se sont légèrement tassés, dans la foulée du retour à la normale du marché immobilier parisien dans son ensemble. Ils restent toutefois à des niveaux élevés au regard de la moyenne parisienne : le charme discret du Quartier Latin, jouissant à la fois d’une situation centrale et d’une riche histoire, continue d’opérer, notamment auprès des acheteurs étrangers, qui s’imaginent croiser les fantômes de Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir à chaque carrefour.
Cependant, le marché est devenu plus sélectif : les biens présentant un défaut, tels que les rez-de-chaussée peu prisés en raison des problèmes de sécurité et d’intimité, en souffrent le plus, alors que les étages élevés trouvent rapidement preneurs, en particulier s’ils disposent d’une belle vue.
Un assainissement bienvenu
Les investisseurs ne peuvent que se réjouir de ce retour à la normale du marché de ces deux arrondissements : autant une hausse indifférenciée, conduisant à appliquer les mêmes prix moyens du m² quels que soient les biens, n’était sans doute pas saine, autant un retour à une fourchette plus élargie des prix au m² en fonction de la qualité réelle des biens considérés est une bonne chose.
Les deux arrondissements du Quartier Latin gardent tous leurs avantages : les petites surfaces sont aisément louées, y compris sous forme de location touristique, tandis que les grandes surfaces sont idéales pour les acheteurs à la recherche d’une résidence de prestige au cœur d’un des plus beaux quartiers de la capitale : avoir une adresse dans le Vème ou le VIème arrondissement, ça n’a pas de prix !