Un bâti ancien inadapté à l’automobile
Les quatre arrondissements centraux restent parmi les rares où les transactions franchissent couramment la barre symbolique d’un prix moyen du m² supérieur à dix mille euros. Le marché immobilier local s’est certes tassé après les excès enregistrés il y a quelques années, mais il s’agit plus d’une correction que d’une purge : les biens de qualité trouvent toujours aisément preneur, soit auprès d’une clientèle bobo toujours adepte du Marais soit auprès d’étrangers appréciant le cachet du quartier. En revanche, les biens moins prisés peuvent rester longtemps en vitrine s’ils sont proposés trop cher : ainsi dans le IVème arrondissement, certains appartements de grande surface trouvent difficilement preneur là où les studios sont soutenus par le marché de la location temporaire. Il ne faut pas hésiter à faire estimer son bien en cas de doute !
Des affaires à faire aux confins du quartier
Le nord de la zone recèle encore de belles opportunités pour des investisseurs de long terme : la rue du Sentier offre des prix moyens du m² souvent très attrayants, comme une bonne partie du quartier du Sentier, qui souffre encore de sa réputation industrielle, alors que sa situation centrale le promet très certainement au même processus de « boboïsation » (et donc de hausse du marché immobilier) que le reste des arrondissements centraux.
Le quartier du Haut Marais, dans la partie Nord du IIIème arrondissement, a quant à lui déjà commencé son rattrapage, avec de nouveaux habitants participant au processus de gentrification d’une zone désormais prisée par les galeries d’art et commerces branchés.