Un impact sans doute limité pour le long terme…
L’Euro 2016 ne dure qu’un mois et monopolise durant cette période les conversations et la presse, alors que le marché immobilier se caractérise par son inertie, dont les variations sont relativement lentes mais en revanche souvent durables : autant une compétition sportive ne dure qu’un temps, autant un achat immobilier engage l’acheteur pendant au minimum une quinzaine d’années, et il n’y a donc que peu d’effets immédiats à attendre d’une compétition s’inscrivant dans l’actualité sur un marché immobilier relevant du long terme.
Le fait que la compétition se tienne en France n’aura donc sans doute que peu d’impacts directs sur les transactions immobilières, sauf peut-être de retarder certaines transactions qui ne pourront être conclues faute de disponibilité des protagonistes (vendeurs, acheteurs et autres intervenants) trop occupés à regarder la compétition pour dégager les disponibilités indispensables dans leur agenda !
…sauf pour les micro-marchés appréciés des étrangers
Le principal impact envisageable est indirect : l’afflux de touristes étrangers à l’occasion de l’Euro 2016 va redonner une image positive de la France, et peut donc à terme inciter certains étrangers à acheter des pieds à terre en France.
L’impact global sur le marché d’un afflux qui n’aura rien de massif sera probablement limité, sauf dans des quartiers particulièrement prisés des acheteurs non français et déjà en tension, comme par exemple le Ier arrondissement ou le IVème arrondissement de Paris, dont les prix moyens du m², déjà nettement plus élevés que la moyenne parisienne, pourraient à échéance de quelques mois trouver là une nouvelle source de soutien.