La France en 2015
Le contexte économique actuel démontre une hausse de l’activité des entreprises et une reprise progressive de la croissance mais certains indicateurs laissent penser que la crise n’est pas totalement révolue. Le déficit des finances publiques et les obligations liées à la zone euro constituent des freins à l’économie.
La plupart des secteurs souffrent de la faiblesse du pouvoir d’achat, de la stagnation des salaires et du manque de dynamisme des régions et collectivités locales. C’est bien entendu le cas du BTP et de l’immobilier dans son ensemble. Si le neuf et les biens récemment rénovés bénéficient de mesures gouvernementales et de législations immobilières intéressantes, comme l’aide à la primo-accession et la loi Pinel pour les investissements locatifs, les prix net vendeur (c’est-à-dire le montant sans frais d’agence et frais de notaire) sont régulièrement revus à la baisse dans l’ancien.
Les tendances de l’immobilier en 2015
L’année 2015 s’annonce prometteuse pour les vendeurs de plusieurs agglomérations françaises. Si les prix net vendeur de certaines localités sont en berne, d’autres augmentent lentement mais sûrement. Quelques-uns atteignent même des sommets. Parmi les chiffres remarquables, on peut citer Monaco avec des prix au m2 supérieurs à 90 000 euros, Nice, Cannes ou encore l’Ouest parisien.
En fait, les prix immobiliers ont continué à grimper sans tenir compte de la pression fiscale imposée aux ménages et des baisses de revenu. L’écart s’est creusé naturellement jusqu’à l’année dernière : la baisse significative des taux d’intérêt et la mise en place de différentes lois pour valoriser le pouvoir d’achat ont permis de rétablir en partie le déséquilibre créé entre 2000 et 2010. Ainsi, la tendance est à l’amélioration des conditions pour devenir propriétaire ou changer de logement.
Mieux vendre en évaluant son bien rationnellement
Tout vendeur aimerait que son bien se vende au plus haut prix (en se basant sur les ventes conclues durant la période de « bulle immobilière »). Pourtant, le marché immobilier évolue. En de nombreux endroits, l’offre est plus importante que la demande. Les acheteurs ont les cartes en main. En fait, le danger est une mauvaise estimation du prix net vendeur de son bien : trop haut, il n’attire aucun visiteur. Mais trop bas, il paraît suspect et donne à réfléchir. Une estimation immobilière juste et cohérente avec le marché local garantit de vendre mieux et plus vite. L’agent immobilier conseille sur les façons de mieux vendre (en parlant de son bien, en créant une source d’intérêt, en réalisant une prestation de home-staging) et aide à estimer le net vendeur selon les indicateurs à sa portée. Sa force est sa connaissance du marché local : il a sans doute contribué à la vente d’un bien aux critères similaires dans le même quartier. Sachez que le net vendeur est souvent le premier élément recherché par l’acheteur attentiste ! La recherche d’un logement est aujourd’hui une quête qui demande du temps et de la réflexion.