Faut-il craindre une bulle immobilière pour 2015 ?

Définir la bulle immobilière

La bulle immobilière paralyse les transactions entre acheteurs et vendeurs. Les spéculations immobilières ayant pour objectif l’obtention d’un bénéfice conséquent à la revente d’un bien ouvrent une brèche dans le flux immobilier. Ces spéculations engendrent une hausse disproportionnée des prix de l’immobilier par rapport à leur valeur réelle. Les prix net vendeur augmentent démesurément. Les acquéreurs potentiels ne sont plus en mesure de trouver un financement adapté à leur projet.
La bulle immobilière ne tient aucun compte de la situation générale d’une région ou d’un pays. Les conséquences sont économiques et financières mais aussi politiques. Seules deux issues sont possibles :
-Sur le long terme, les biens finissent par retrouver une valeur normale
-A court terme, un krach se produit, obligeant les particuliers comme les professionnels à revoir leurs prix net vendeur.

Les risques de « bulle immobilière en 2015

Une analyse de la situation actuelle est nécessaire pour comprendre les fluctuations du marché immobilier et définir une tendance pour l’année 2015. Depuis l’automne 2014, les prix net vendeur des biens immobiliers et les revenus des ménages sont plus en phase. Une nette amélioration est notée à ce niveau, même si la différence reste insuffisante pour assurer une augmentation massive des transactions. Les taux d’intérêt des emprunts immobiliers, en baisse depuis plusieurs mois, permettent pourtant d’espérer une augmentation du nombre d’acquéreurs et une stagnation des prix pratiqués actuellement. Une aubaine pour les vendeurs car si le déséquilibre entre l’offre et la demande continuait à se faire ressentir, les « net vendeur » baisseraient nettement donnant plus de pouvoir de négociation à l’acheteur potentiel !
Finalement, la bulle immobilière tend à se résorber d’elle-même. Le phénomène est lent et progressif, ne provoquant ainsi aucun choc majeur. Ainsi, 2015 ne devrait pas voir l’apparition d’une nouvelle bulle immobilière à moins que les taux d’emprunts ne chutent réellement. Le nombre de transactions serait alors boosté, permettant de revoir à la hausse les prix net vendeur.

Comment évaluer un net vendeur correct ?

Face à ce nouveau constat, vendeurs particuliers et investisseurs de métier tentent d’évaluer leur bien justement en tenant compte des évolutions du marché immobilier. Le net vendeur est fixé pour une période donnée et doit être revu régulièrement. Les experts soulignent l’importance de l’environnement, du calme alentour, du faible taux de délinquance, des commodités proches, de la diversité des loisirs, de la réputation des crèches et écoles mais aussi de certains facteurs propres au bien comme la luminosité, les dépendances, la modernité et l’état général.
Le net vendeur doit permettre d’attirer des acheteurs potentiels sachant qu’il est ce qui est regardé immédiatement après la photographie sur une annonce de vente en agence ou en ligne. Le net vendeur bien estimé crée les opportunités de vente.

Bon à savoir : les prix de l’ancien baissent plus rapidement pour une raison simple : les investisseurs misent de plus en plus sur l’immobilier locatif neuf valorisé par les lois de défiscalisation, toujours plus attractives.