Le cœur de l’agglomération parisienne reste inabordable
La récente stabilisation du marché immobilier parisien n’a pas empêché les prix au m² de rester très élevés à Paris intra muros comme dans la petite couronne. La rentabilité d’un investissement locatif est dès lors compromise dans le centre de l’agglomération parisienne, d’autant plus que les possibilités de réévaluation des loyers vont désormais être bridées par les premiers décrets d’application de la loi ALUR. Le marché immobilier parisien, sans être pour autant accessible aux primo-accédants, est désormais condamné à stagner pendant de longues années, voire même à baisser lentement en l’absence de reprise économique globale.
Des prix au mètre carré plus intéressants en grande banlieue
En revanche, les prix au m² restent plus raisonnables en grande banlieue. Le cadre de vie est souvent plus agréable dans ces communes encore proches de zones rurales, aux bâtis bien moins denses que dans la partie centrale de la métropole. L’offre de transports en commun, encore insuffisante, s’améliore au fil des années – les projets de dessertes liés au Grand Paris vont ainsi progressivement désenclaver les départements extérieurs de l’Ile de France, directement grâce aux nouvelles liaisons ferroviaires et indirectement par le redéploiement progressif des réseaux de bus.
Investir en grande banlieue parisienne est dès lors une piste intéressante pour le long terme, le différentiel de prix immobilier étant voué à se réduire. Ainsi à Marolles en Brie (dans le Val de Marne) comme à Verneuil sur Marne (dans les Yvelines), des opportunités intéressantes de par leur prix au m² modéré s’offrent à l’investisseur.