Les problèmes engendrés par la discothèque
Vendre un bien dans un quartier animé, proche des commodités et des loisirs, n’est pas forcément un problème. Tout dépend du type de bien. En ciblant les acheteurs potentiels, l’agent immobilier fait du point noir l’atout principal de la vente. En effet, un studio ou un petit appartement de deux ou trois pièces convient idéalement à un célibataire ou à un jeune couple tandis qu’une maison individuelle ou un appartement avec au moins deux chambres est plutôt recherché par les familles. La discothèque à proximité peut attirer le premier groupe tandis qu’elle sera une condition rédhibitoire pour le second, même avec un net vendeur bas. De ce fait, l’agent immobilier construit rationnellement son annonce de vente en évaluant précisément le prix net vendeur pour qu’il devienne attractif pour une certaine catégorie d’acheteurs. Une analyse méticuleuse du marché (et des prix net vendeur) est nécessaire.
Annulation de la vente pour vice caché
Si une discothèque ouvre ses portes quelques semaines après la vente d’un bien, le vendeur peut être accusé de tromperie. La notion de vice caché se rapporte à toutes sortes de dommages. Discothèque, gare ou aérodrome, peu importe, en cas de nuisance reconnue, le vendeur risque gros. Si l’acte authentique chez le notaire n’a pas encore été signé, une baisse du net vendeur peut être demandée. Selon la loi immobilière en vigueur et la jurisprudence, les vendeurs professionnels sont tenus de délivrer les informations en leur possession lors des visites préliminaires. Les cas jugés les plus graves entraînent une annulation pure et simple de la vente et une restitution totale du net vendeur. Le dol, c’est-à-dire le manquement à l’obligation d’information) est jugé devant le Tribunal de Grande Instance le plus proche. Toutefois, certaines limites sont fixées : l’acheteur est tenu de se renseigner sur le quartier, les aménagements prévus ou encore les constructions en cours.
Comment évaluer un net vendeur correct ?
Plutôt que de risquer un procès long et onéreux, mieux vaut préciser chaque détail dans l’annonce de vente et optimiser la communication en choisissant les bons médias. L’agent immobilier détermine le prix net vendeur du bien en évaluant les prestations mais aussi en donnant une note au quartier. Les critères pris en compte sont la proximité avec les commerces, les crèches et écoles si les acheteurs visés sont des familles. Ce sont les bars et restaurants, les salles de concert ou même les manifestations organisées dans la zone proche qui sont retenus si le bien en question est destiné aux jeunes actifs. Le prix net vendeur ajusté génère plus de visites et donc plus de chances d’obtenir une proposition d’achat intéressante, peut-être sans négociation. Estimer son bien immobilier est difficile en temps de crise. Les prix fluctuent à mesure que la « bulle » se dégonfle. Le net vendeur doit finalement refléter la sante sociale et financière du quartier.