Politique et économie françaises
La France n’est pas entrée dans la bulle immobilière sans raison et elle ne s’en libérera que sous certaines conditions. En 2008 et 2009, le marché subit de graves pressions et est paralysé par une hausse des prix de vente jamais vue. Dans les années 2010, le gouvernement tente de stabiliser la situation en délivrant des aides à l’achat. Des milliards d’euros sont octroyés : prêts à taux zéro, primes primo-accédants… Parallèlement, les taux d’intérêt commencent à baisser. Les investisseurs et épargnants misent alors sur la « pierre » et choisissent des lieux privilégiés pour augmenter leur patrimoine. Paris est la première ville touchée par la bulle immobilière mais les grandes agglomérations ne tarderont pas à entrer dans le processus. Seules les zones rurales et les petites villes verront leurs prix se stabiliser.
Evolution prévisible pour les prochaines années
Si les taux d’intérêt poursuivent leur baisse et si les revenus des ménages augmentent raisonnablement, la bulle immobilière disparaîtra progressivement. Si les taux immobiliers repartent à la hausse, boostant ainsi l’inflation, les prix de vente ne pourront que baisser pour compenser ce montant supplémentaire dû par les acheteurs. La situation est encore difficile mais on note une belle amélioration : en 2008, il fallait 40 ans pour acheter un logement que l’on achetait en 15 ans au début des années 2000. Il faut 23 ans en 2015 pour ce même achat. On prévoit encore une baisse des prix assez conséquente. Certains économistes parlent même de 15% avant l’été 2016. Il est donc raisonnable, pour les professionnels comme pour les particuliers qui envisagent de vendre, de profiter du contexte encore satisfaisant pour ne pas être obligé de consentir à une dévaluation importante dans quelques mois.